Debout ! C'est le marché

Bonjour,

Voici la rentrée pour beaucoup, et me revoilà donc, après bien des hésitations. Je ne sais pas pour l’instant sur quel rythme je vais voguer. Les rotatives se mettent en route doucement ! Est-ce le climat ? Un petit manque d’inspiration ? Peu de sujets pour encore ? j’ai peut-être voulu commencer trop tôt sans vraiment avoir vu les possibilités que j’avais. Bon, ce n’est pas bien grave, on verra bien, vous suivrez ou pas … J’essaierai tout de même de mettre au moins quelques photos par semaine (chaque lundi matin pour vous).

Me voilà donc enfin arrivée. Mais où ?  (on débute facile là, puisqu'en plus je vous donne la réponse tout de suite !).



Oui, c’est noté partout : dans le titre du blog, sur le journal, sur la plaque d’immatriculation on peut lire (ou pas ?) : 973, je suis donc bien arrivée en Guyane Française. J’expliquerai un peu plus tard où cela se situe puisque la guyanaise assise à côté de moi dans l’avion, me disait que peu de personne situait bien la Guyane. Je vous dirais tout également sur mon titre et le rapport avec le kapokier.

Je voulais commencer cet article avec mon ami le coq qui m’avait aussi permis de débuter mon journal tahitien. Mais comment commencer avec cet animal qui ne nous réveille pas le matin car nous n’en avons pas autour de chez nous (Ouf !!!).




Le quiquivi qui vient de se poser sur le coq me donnera le ton car c’est bel et bien lui qui fait le réveil bien qu’on ne lui ait rien demandé. Mais j’en parlerai plutôt (ou plus tard) dans un autre article ...



La charge est lourde ! Ce monsieur porte des fruits de l’arbre à pain dit uru à Tahiti et non des crânes comme pourrait nous le suggérer son tee-shirt. Alors suivons-le.



Des couleurs, des senteurs, du brouhaha, nous sommes bien au marché de Cayenne.



Je retrouve ici des oranges vertes tout comme à Madagascar.



Infos cuisine : Et j’ai été très surprise également de trouver des brèdes mafana et surtout d’entendre la vendeuse me dire que c’était bien avec cela qu’on fait le romazava. Les brèdes sont des herbes. Il en existe beaucoup. Cela peut être des brèdes chouchou par exemple (tiges des chouchous autrement appelé séchion, chayote ou christophine) ou encore brèdes cresson, citrouille, patate (douce) ... Mais les brèdes mafana piquent fort la langue. Mafana (prononcer : mafane) veut dire « chaud » en malgache. Avec, il est aussi possible de faire du rhum électrique : brèdes mafana mises à mariner dans du rhum. Quand on le boit, cela pique et donne des impressions de fizzzz. Le romazava (prononcer toujours sans le a final : romazave) est un plat malgache qui est une sorte de pot-au-feu dont les légumes sont les brèdes. Et je n’ai même pas pris de photos, occupée que j’étais à discuter avec la vendeuse !!! J’en prendrais à la prochaine occasion.

Il est bien précisé que le piment est fort ! Hum, à moi les rougails ;-)

Patates douces, manioc, taro, choux, ananas … on ne va pas mourir de faim, ça c’est sûr.

Des épices, en veux-tu, en voilà. Je détaillerai plus les différentes choses que l’on peut trouver sur les marchés ultérieurement.

Une photo que j’ai trouvé … « drôle »

 

Une petite dernière en couleur et en question subsidiaire : qu’est-ce que je bois ?

 

C’est un mélange de menthe, citron vert, limonade et glaçons bien sûr. Un ice-mint. C’est très bon surtout quand on transpire autant que le verre !
 
A lundi prochain avec en sujet : « C'est quoi ce cirque !!! »

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