lundi 31 octobre 2011

dimanche 30 octobre 2011

"Les 18 paroles d'Afoukal"

Bonjour,

je ne pensais rien mettre cette semaine mais j'ai assisté à un spectacle bien sympathique et je voulais donc vous en faire profiter un peu. C'est aux écuries de Fort Diamant que celui-ci s'est déroulé. Le "Grand Caraïbe" présente différends sports équestres avec des équipes du Surinam, de Guadeloupe, de Martinique, de métropole et de Guyane. Mais c'est le théâtre qui m'a intéressé vendredi soir. La troupe est la "Compagnie aux semelles de vents" avec la pièce "Les 18 paroles d'Afoukal", et trois chevaux en scène.

Mais avant cela, il y a eu un lâché de lampions chinois.
Prêt ?





Et voici les lucioles dans le ciel. On nous précisera que tout est bio-dégradable.



J'ai trouvé cela très joli



Le spectacle est commencé, les acteurs sont époustouflants,



les chants superbes.



Les chevaux se tiennent bien.







Mes photos, vues les conditions d'éclairages et la piètre photographe que je suis sont assez médiocres ...



je vous conseille ceci qui explique un peu cette histoire et son origine : le dossier complet c'est ici

Bonne lecture et à bientôt.

La semaine prochaine, du mystère encore ?

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dimanche 23 octobre 2011

Les paresseux

Bonjour,

Avant d'aller voir les paresseux, je vous mets cette fleur que j'aime beaucoup. J'espère que je ne l'ai pas déjà mise, je ne sais plus. Je la trouve très belle, c'est la fleur de l'arbre des boulets de canon. Mais j'en reparlerai sûrement une autre fois.



Voici donc un paresseux. Mais quelle tenue ! Le paresseux fait partie de l'ordre des édentés. Cela ne signifie pas qu'ils n'a pas de dents mais que celles-ci sont d'une matière osseuse, sans émail et en nombre limité (18 dents). Il est arboricole et bouge avec lenteur, d'où son nom. Il possède un système de verrouillage de ses griffes et peut ainsi rester suspendu des heures sans efforts. Heureusement pour lui car il descend rarement à terre si ce n'est pour déféquer ou traverser les routes. Auquel cas, incapable de se tenir debout, il doit ramper sur le sol. Cindy, une fille de Saül, village en pleine forêt amazonienne, me disait qu'on pouvais les aider à traverser la route. Ils sont très gentils si on ne les agresse pas. Attention aux griffes tout de même ! Il est excellent nageur.



Il a peu de prédateurs mis à part l'aigle harpie, les félins, le boa et l'homme. En Guyane, on connaît deux sorte de paresseux :
- l'uneau, dit paresseux à deux doigts car il ne possède seulement que deux griffes aux pattes avants.
-l'aï, ou "dos brulé" ou encore "parsou mouton" ou "trois doigts". Il est plus commun.



Son pelage est rêche et humide en permanence. Sur les deux doigts notamment, se développe une étrange algue verte. Une hypothèse veut que cette algue verte lui fournirait, par le biais de ses poils poreux, les sels minéraux nécessaire à sa survie.
Outre cette algue, la fourrure du paresseux héberge une espèce de minuscule papillon qui ne quitte sa toison que pour pondre ses oeufs ... quelques mètres plus bas ... dans les excréments du paresseux !



Tant que j'y étais, la lune étant belle et bien ronde, je suis allée au port. (Photo prise à main levée)



Les couleurs de coucher de soleil apparaissent et teinte cette aigrette bleue d'orangée.



Pourtant les ibis rouges passeront trop au-dessus en contre-jour et rendront mes photos noir et blanc ! Attendons un peu que tout s'embrase.



Hérons, aigrettes ou autres oiseaux de la côte passeront sur un fond magnifique. Le spectacle tant attendu est au rendez-vous.



Tout le monde est parti. Il ne reste plus que moi ou presque. J'attendais mon porteur. Cette dernière photo à donc été prises à plusieurs : moi et tous les suceurs de sang assoiffés qui étaient piqués à mes chevilles ! Il y avait vraiment beaucoup de moustiques ce soir là !




Pour ce sujet, je me suis aidée du livre "Guide de Guyane" de Philippe Boré, édition 2010/2012. Guide que je recommande particulièrement et dont je vais m'aider énormément. Très bien fait, il comporte 36 balades, 250 infos-nature et des bonnes adresses pour découvrir la Guyane.

A bientôt

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La semaine prochaine (lundi 31 octobre) , je passe mon tour. C'est les vacances et je ne mettrais pas d'article. Peut-être quelques photos.
Rendez-vous donc au lundi 7 novembre pour de nouvelles aventures en Guyane. Je ne sais pas trop ce que je mettrais encore, ce sera donc une surprise.

vendredi 14 octobre 2011

Je fais ma paresseuse !

Bonjour,

quand je dis que je fais ma paresseuse, ce n'est pas tout à fait vrai quand même. C'est même bien le contraire car je vous emmène en balade sur le sentier du Rorota.
Ce parcours circulaire de 3,4 km longe la crête du plateau du Rorota et surplombe la côte. Il est très prisé des sportifs (pas comme moi) qui viennent y faire leur footing.

Infos historique :
"Au 19e siècle, on rechercha des sources d'approvisionnement en eau potable pour les habitants de Cayenne. Tardy de Montravel, gouverneur et Lalouette, directeur des Ponts et Chaussées, arrêtèrent leur choix sur le Rorota situé à 12Km de Cayenne. Les lacs naturels du sommet furent agrandis, rendus étanches, et l'eau ainsi captée fut conduite par une canalisation au réservoir du fort Cépérou. L'inauguration eu lieu en avril 1867"

Infos tirées du livre : "Guide de Guyane" de Philippe Boré, édition 2010/2012. Guide que je recommande particulièrement et dont je vais m'aider énormément. Très bien fait, il comporte 36 balades, 250 infos-nature et des bonnes adresses pour découvrir la Guyane.
Fin d'infos historique

Ce qui m'étonne toujours lors des balades en forêt, c'est la grandeur, hauteur des arbres qui me fait paraître encore plus petite à chaque fois. C'est parfois très ... écrasant !
Alors, il faut avoir l’œil et regarder partout si on veut apercevoir quelque chose ou ...

Comment ? Vous ne voyez rien ?


Allez, j'agrandis pour vous et ... chaussez vos loupes ! ;-)

Ah, je vois que certains ont vu une masse grisâtre vers le milieu de l'arbre. Je rencontre pour la seconde fois un paresseux. Merci aux personnes qui l'ont vu en premier le 08 ;-) et qui nous en ont fait profiter.

On peut apercevoir les belles griffes sur la photo ci-dessus.

Je parlerai de cet animal étrange la prochaine fois, car le lendemain j'ai refait une petite marche à la Rorota, histoire d'essayer de revoir le paresseux. Ah, ça motive les troupes de se dire :"allez, on va peut-être apercevoir un paresseux (qui entre-nous doit bien rigoler de nous voir suer !!!) ou un toucan, ou ... que sais-je encore !"

Une sorte de palmier (je n'ai pas les noms actuellement). 70 espèces sont répertoriées en Guyane. Bon, ceci dit, il y en a 2800 dans les zones tropicales du monde entier.

Je remarque aussi un pic mordoré. J'espère pouvoir refaire de meilleures photos. Ce n'est pas toujours simples avec les contrastes violents d'ombres et de soleil.

Après avoir marché vers le site des paresseux, au-dessus de la côte, entre les bambous géants, le lac, les escaliers ... nous arrivons enfin à une petite rivière bien sympathique pour se rafraichir un peu. Il fait chaud sous ces hauts arbres !

Le sol est bien humide par endroit. De grands champignons y poussent. Les débris d'arbres et de feuilles fournissent un bon humus.

Je remets une photo du paresseux en interlude. Il a bougé et là, il se nourrit de feuilles.



Voici donc la fin de la balade. La photo est floue ? Ben oui, normal, ce n'est pas moi qui l'aie prise ! ;-) Je blague, et c'est très bien qu'elle soit floue, sinon je ne l'aurais pas mise ... Imaginez ... après 2H30 de balade ... le brushing ne tenant plus, trempée de la tête aux pieds de sueur ... et encore, vous n'avez pas l'odeur ;-))


Au retour, nous verrons pour la première fois une sturnelle militaire. Pourquoi militaire ? Je ne sais pas. Ce n'est pas moi qui aie inventé le nom. Elle a un souci de patte à priori.

A bientôt

La semaine prochaine, je resterai un peu avec les paresseux pour vous en parler vraiment.

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samedi 8 octobre 2011

Au secours ! J'ai un tyran dans le jardin et les moqueurs rient

Bonjour,

P.S. Pour les personnes que j'ai vues à la Rorota samedi 08, je mettrais les photos un peu plus tard. Rapacez donc ;-)

Aujourd'hui, je suis restée un peu à la maison. Je voulais vous montrez les oiseaux qui fréquentent régulièrement notre jardin. Bien sûr, cela intéressera moins mes amis guyanais mais mes amis éloignés seront sans doute ravis de voir tout ceci.

Je commence par lui, pour un petit clin d’œil à un ami ;-)
On ne peux le considérer comme "mignon" car il est différend de notre troglodyte mignon métropolitain et il se nomme donc troglodyte familier ici. Son nom créole est "rosignol" et il le doit à son chant très mélodieux. Les notes sont en plus très puissantes pour un si petit oiseau (11 cm).
Les Palikur*, pour se préserver de maux de tête, enterraient leurs cheveux coupés pour qu'ils ne soient pas emportés par le troglodyte en quête de matériau de construction pour son nid.

Palikur : population amérindienne issue d'une immigration récente en provenance du Brésil (début du 20e) et qui, avec les Kali'na et les Arawak, survécurent au choc de la colonisation. Le nom Palikur signifie "les gens de la rivière du milieu".





Voici la colombe rousse (genre de tourterelle locale).



Très connu ici, le tyran quiquivi. Facilement identifiable et qui se distingue avant tout par son chant "qui-qui-vii" qui lui a valu son nom, par onomatopée, aussi bien en créole qu'en anglais, espagnol ou portugais. Ce chant résonne dès les premières lueurs de l'aube. Alors, tyran, me direz-vous.

Quand je pense que je leur ai "couru" après à Tahiti ! Ici, les tangara à bec d'argent ne manquent pas. Ils ont un bec dont la mandibule renflée est d'un blanc éclatant chez le mâle et contrastant fortement avec le plumage rouge sombre, presque noir et qui s'illumine au soleil.



Une autre photo de "qui-qui-vii" (tyran quiquivi). Il faut savoir qu'il existe d'autres tyran dont celui de Cayenne qui a un bec moins fort et plus court avec également un chant différent.

Voici la femelle tangara à bec d'argent. Elle est effectivement moins "attractive", plus discrète aussi.

Voici deux autres tangara. Le bleu est le tangara évêque et le vert est le tangara des palmiers.



Intimidation !



Tyran mélancolique. Voici donc une autre sorte de Tyran. (Désolée pour le Grrr grillage. Je vois rarement cet oiseau là, je mets donc tout de même cette photo.



Et voilà ... le moqueur des savanes. Là, il me débarrasse d'un mille-pattes ou autre bestiole non invitée.

Nourrissage. Sa nourriture est principalement constiutée d'invertébrés capturés au sol comme les araignées et les chenilles. Il apprécie également les baies et les autres fruits.



Il a adoré nos bananes !

Ce pauvre merle leucomèle semble bien triste sous la pluie.



Et voici une dernière photo de notre moqueur des savanes. Mais je me demande si ce n'est pas lui qu'on aurait du appeler tyran (voir la vidéo) !!!
En fait, le tyran défend également âprement son nid et les moqueurs avaient à priori un nid dans les environs.
Le nom de moqueur vient de mimus car il est capable d'imiter bien d'autres chants que le sien mais il le fait rarement.



Pauvres chats ! (Promis, je ferais des efforts pour la prochaine fois au niveau film)



La semaine prochaine :"Je fais ma paresseuse !"

A bientôt

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Pour ce sujet, je me suis aidée du livre : "Portraits d'oiseaux guyanais" du Groupe d'Etude et de Protection des Oiseaux en Guyane (GEPOG) au éditions Ibis Rouge

dimanche 2 octobre 2011

A table !

Bonjour,

Le tout début est ici : Allons chez les Hmongs boire du cacao

nous voilà donc de retour à Cacao. Les femmes Hmongs mangent.



Ici, on peut manger sur place ou emporter. Voici des beignets de crevettes, assez classique me direz-vous. Oui, c'est vrai.



Intriguée par ces petits sachets, je veux en savoir plus. C'est une pâte légèrement sucrée et frit mise en forme de fleurs de lotus. Le vendeur ne s'y risquait pas, me disait-il. C'est son frère qui les faits. C'est très fragile et délicat à fabriquer. Je veux bien le croire. Nous prendrons un sachet afin de goûter.
Les vraies fleurs de lotus, c'est ici



Fragile effectivement. Beaucoup étaient cassés en arrivant à la maison. Mais voici tout de même un joli morceau.



Ces gâteaux m'attirent également. Quelle couleur flashy. Normalement, chez les animaux, plus c'est flashy, plus il faut faire attention ... Nous n'en prendrons pas cette fois-ci. Je ne peux donc pas vous donner mon avis. Et j'attends toujours que Marie m'aide pour ce blog. "Marie, quand tu veux, tu demandes des renseignements à tes ami(e)s !!!". Je vous donnerai des infos plus tard. Je dois dire que j'aurais bien d'autres occasions de retourner à Cacao, de me renseigner, de faire d'autres photos. Je vous tiendrais donc au courant.



Cette boisson est bien étrange et je vais être obligée également d'attendre mes infos qui me font défauts ;-) Il y a du tapioca tout comme dans les bocaux de l'article précédent.



Et voici la soupe que beaucoup viennent boire ici. Il faut dire que le temps n'est pas au plus chaud. Alors, crevettes, herbes diverses dont sauge, menthe, ciboulette ... radis, pâtes ...



C'est excellent et en plus, Samy, je n'ai pas été malade ;-))))



Mon mari se contentera de plus classique, ne tenant pas à prendre trop de risques. Je suis morte de rire :-)) C'est un test pour voir s'il lit mon blog ;-)
Samoussas, Nems



Nous repartons de Cacao repus. Nous ne voyons plus que les toits et nous replongeons dans ...



l'enfer vert avec ses volutes de fumées. Nous rentrons sur Cayenne.



A bientôt

Lundi 10 octobre : "Au secours il y a un tyran dans le jardin et les moqueurs rigolent"

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Info "famille"